De l’eau en grains pour lutter contre la sécheresse? C’est possible !

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« En travaillant sur la récupération de l’eau de pluie, déclare Sergio Rico au Point.fr, nous avons trouvé le moyen de la solidifier pour lui donner une autre valeur. Je me suis inspiré des couches pour bébés qui permettent d’absorber un liquide dans un minimum d’espace, et c’est à partir de là que j’ai eu l’idée de transformer l’eau de pluie en la gardant sous forme moléculaire dans un acrylate très absorbant dont la caractéristique est d’emmagasiner jusqu’à 500 fois son poids en eau sans en modifier la structure chimique. »

Publié par Rodrigue Koffi dans Faim et pauvreté et Environnement

Source: http://www.lepoint.fr/science/l-eau-solide-19-01-2012-1420868_25.php

Et oui, avec de la volonté et du travail, des choses qui paraissent irréalisables deviennent pour le coup accessibles. C’est en tout cas c’est ce que j’ai ressenti après avoir lu le présent article publié sur LePoint.fr. Cet homme a inventé l’eau solide est l’histoire d’un ingénieur chimiste mexicain, Sergio Rico pour ne pas le nommer, qui a peut-être trouvé une solution pour résoudre le problème de sécheresse qui dévaste le Nord du Mexique, pays d’Amérique centrale. Et certainement adaptable dans d’autres zones du monde. Grâce à un système d’irrigation très particulier, il a transformé l’eau en grain. Ainsi, grâce à ce procédé, « l’eau solidifiée peut se mettre dans des sacs en plastique que l’on peut stocker facilement jusqu’à en avoir besoin » note l’article du Point.

Il s’agit là d’une « révolution » (ne nous emballons pas, mais nul besoin non plus de faire la fine bouche) qui peut être intéressante et qui mérite certainement qu’on s’y attarde un peu. Imaginons comment cette technique, si elle venait à être développée à grande échelle avec les réajustements nécessaires le cas échant (des spécialistes et autres chercheurs et organisations adaptées), pourrait aider dans un contexte de changement climatique et dans les zones très affectées par ce phénomène de sécheresse et de rareté de l’eau, comme en Afrique et dans la Corne de l’Afrique singulièrement qui traverse une crise humanitaire et que nous n’oublions pas à La Voix des Jeunes. Est-ce un véritable espoir auquel il faudrait s’attacher ? Je voudrais bien y croire.

« Ran’eau » : initiative du CITE

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Construire des infrastructures en vue de procurer de l’eau potable est une initiative qui profite à la population mais s’avère somme toute insuffisante. Un peu partout à Madagascar, des puits et des forages sont construits, dans les règles de l’art mais ont par la suite été mal gérés, ce qui conduit, tôt ou tard, à leur désaffectation, constatent nombre d’ONG œuvrant dans le domaine de l’« eau et Assainissement ».

C’est ainsi que, dans l’objectif d’améliorer l’efficacité des projets d’accès à l’eau potable et à l’assainissement mis en œuvre par la coopération décentralisée et non gouvernementale à Madagascar, que « Ran’eau » a été mise en place. « Ran’eau », un réseau d’appui aux acteurs du secteur « Eau et Assainissement » à Madagascar, est issu du programme « Mise en réseau et appui à la coopération décentralisée et non gouvernementale ‘Eau et Assainissement’ à Madagascar », initié en juillet 2009 et mené en partenariat entre le CITE et le réseau PS-Eau, avec l’appui technique du GRET.

Afin d’aider les ONG impliquées dans ce secteur, « Ran’eau » met à leur disposition une permanence d’informations, ainsi que diverses publications techniques, consultables depuis l’une des antennes du CITE ou téléchargeable gratuitement. Jusqu’à présent, le réseau a appuyé, en leur prodiguant des conseils, une trentaine de projets et aidé une dizaine d’autres à obtenir des financements.

La question qui se pose est donc de savoir comment les infrastructures fournies doivent-elles être gérées et entretenues. Pour le réseau « Ran’eau », l’un des moyens les plus efficaces est de faire participer financièrement la population bénéficiaire. Actuellement, auprès de presque toutes les bornes-fontaines de la capitale, le litre d’eau s’achète au moins à 1 ariary. Toutefois, « il n’est pas question de faire payer l’eau, bien sûr, mais plutôt le service ; et que la population soit mise à contribution lorsqu’il y a un tuyau à changer ou un robinet à réparer », avancent les responsables de « Ran’eau ».

Pour organiser la gestion et l’entretien des infrastructures, ces derniers cherchent à « professionnaliser la gestion des systèmes d’eau potable en la confiant à un opérateur privé ou communautaire ».

Mais, il reste encore beaucoup à faire dans le secteur de l’« eau et assainissement » à Madagascar. En effet, 41% de la population a désormais accès à l’eau potable – ce qui est un net progrès par rapport aux années précédentes, mais reste encore largement insuffisant – et moins de 20% de la population bénéficie d’un accès à des latrines hygiéniques.

source newsmada.com

L’eau et le gaspillage dans le monde

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L’eau et nous
Comme vous le savez, notre planète est en grande partie recouverte d’eau. Les mers et les océans représentent environ 1348 millions de km3 à travers tout le globe.
Cette eau est inégalement répartie, et le gaspillage pourrait être réduit au quotidien.

En moyenne de 20 % à 30% d’eau sont gaspillés à la maison à cause de petits gestes que l’on laisse passer inconsciemment. (Source : www.ac-versailles.fr)

6,3 milliards de m3, c’est le volume d’eau potable utilisé en France en 2002 par les particuliers, les communes et les services publiques. (Source : IFEN, 2005)
Sur les 19 % d’eau prélevés en France, seulement 2,5 % sont utilisés à des fins alimentaires, alors que les traitements pour la rendre potable coûtent chers. (Source : WWF.fr)

Environ 1,4 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, il est devenu impératif de réduire sa consommation afin de diminuer les inégalités et de préserver ce bien précieux pour les générations futures. Chaque Français en consomme en moyenne 150 litres par jour.
Des gestes simples et l’installation d’équipements peu coûteux vous permettraient de dépenser moins d’argent mais aussi de protéger l’environnement.

Quelques chiffres sur l’utilisation de l’eau :

  • Pour produire 1kg de salade, il faut en moyenne 25 litres d’eau.
  • Pour produire 1kg de blé, il faut en moyenne 1 500 litres d’eau.
  • Pour produire 1kg de riz, il faut en moyenne 4 500 litres d’eau.
  • Pour produire 1kg de fromage, il faut en moyenne 1 100 litres d’eau
  • Pour produire une tonne d’acier, il faut en moyenne 20 000 litres d’eau.
  • Pour produire une tonne d’aluminium, il faut en moyenne 125 millions de litres d’eau.
  • Pour produire une tonne de papier, il faut en moyenne 40 000 litres d’eau.
  • Pour produire une tonne de plastique, il faut en moyenne 2 millions de litres d’eau
  • Pour produire une voiture, il faut en moyenne 35 000 litres d’eau.
  • Pour produire une tonne de médicaments, il faut en moyenne plus de 5 milliards de litres d’eau.